Dans un contexte où les placements bancaires comme les assurances-vie ou le livret A sont moins rentables que jamais, investir dans l’immobilier représente une optimisation fiscale de choix. Encore faut-il savoir choisir son bien. Performance énergétique, localisation, prêt à taux zéro et différents dispositifs en faveur des investisseurs : voici tous nos conseils pour qu’investir dans un logement neuf à Nantes soit une opération couronnée de succès.
2020 : quelles évolutions pour le marché du neuf
Si le placement immobilier est l’un des plus prisé par les investisseurs, c’est qu’il offre de nombreuses possibilités, chacune adaptée à différents profils : parts de SCPI, location vide ou meublée, réduction d’impôts, achat en loi Pinel, investissement dans une place de parking… Suite à l’adoption par les parlementaires du Projet de Loi de Finances pour l’année à venir, voici un tour d’horizon des évolutions du marché immobilier neuf.
L’avenir du PTZ en France
Sur le point de disparaître en zones B2 et C, soit dans 45 départements français, le PTZ (prêt gratuit destiné au primo-accédants à la propriété) a finalement été maintenu. Le prêt à taux zéro devait en effet être recentré sur les grandes villes et zones dites « tendues » (A, Abis et B1, dont fait partie Nantes), ce qui aurait représenté un coup dur pour les ménages les plus modestes souhaitant accéder à la propriété, et déjà privés depuis 2018 de l’APL Accession.
La reconduction du PTZ jusqu’en 2021 constitue donc un soulagement, tant pour les particuliers souhaitant investir que pour les professionnels du bâtiment, qui ont largement plaidé la cause de ce dispositif auprès des parlementaires. Susceptible d’aller jusqu’à 138 000 euros suivant le montant total (soit 40% du coût de l’opération selon les zones), le prêt à taux zéro permet en effet chaque année à prêt de 100 000 foyers de devenir propriétaires d’une résidence principale.
Aucun changement pour la loi Pinel
Quant à la loi Pinel, aucun changement n’est actuellement prévu pour 2020. Ce dispositif, mis en place pour relancer l’offre de logements neufs dans l’hexagone et permettre aux propriétaires de bénéficier d’une réduction d’impôts, rencontre depuis sa mise en place un franc succès. Il avait cependant été restreint en 2019, puisque seuls les logements neufs situés en zones tendues (A, Abis et B1) permettaient d’en bénéficier. Une expérimentation est néanmoins en cours en Bretagne, pour une adaptation éventuelle du dispositif Pinel aux particularités locales.
Les personnes encore concernées par la taxe d’habitation
Imposée localement aux propriétaires comme aux locataires, la taxe d’habitation devrait disparaître cette année 2020 pour 80% des ménages les plus modestes auparavant concernés pour leur résidence principale. Une personne seule dont le revenu fiscal de référence n’excède pas 27 432 euros ne paiera ainsi plus de taxe d’habitation. Et d’ici 2023, cette taxe devrait même complètement disparaître, sauf pour les propriétaires d’une résidence secondaire. Parallèlement à cela, les valeurs locatives, servant à fixer le montant des taxes d’habitation et taxes foncières, vont être révisées par le gouvernement d’ici 2026.
Une prorogation jusque fin 2022 pour la loi Malraux
Permettant de payer jusqu’à 120 000 euros d’impôts en moins, la loi Malraux a été prolongée jusqu’au 31 décembre de l’année 2022. Cette loi, instaurée en 1962 pour favoriser la restauration et la rénovation de biens immobiliers anciens mis à la location, permet à leurs propriétaires de déduire le montant des dépenses nécessaires aux travaux de leur revenu global. Seules conditions : le bien devra être proposé à la location durant neuf années minimum et se situer dans une zone où la loi Malraux est prévue comme applicable. Les travaux, quant à eux, devront respecter le volume bâti existant. Le propriétaire du bien pourra bénéficier d’une réduction d’impôt uniquement lors de l’année de réalisation des rénovations. Cette réduction pourra s’élever jusqu’à 30% du montant des dépenses de restauration engagées.
Des prix de vente en hausse à l’échelle régionale
Évolution du marché immobilier en Pays-de-Loire
A l’été 2019, le prix de vente en Pays-de-Loire atteignait en moyenne 4 032 euros le mètre carré habitable, soit une hausse de 10,9% par rapport à l’année précédente à la même période. Le prix au mètre carré a augmenté de 7,9% sur la métropole nantaise (4 361 euros/m²) et de 12% sur l’agglomération d’Angers (3 357 euros/m²). Seul Le Mans a connu une baisse de 3,7% (2 744 euros/m²).
Les dispositifs dont bénéficier lors de l’achat d’un bien immobilier à Nantes
Située en zone B1, la ville de Nantes permet aux primo-accédants remplissant les conditions de ressources de bénéficier d’un prêt à taux zéro à hauteur de 40% du montant total du bien immobilier neuf acquis. De même, puisque Nantes se trouve en zone dite « tendue », elle permet aux investisseurs qui souhaiteraient louer leur bien immobilier neuf de bénéficier de la loi Pinel. Enfin, les nantais pourront profiter de la loi Malraux et faire fructifier leur patrimoine à condition de payer au moins 15 000 d’impôts.